RUBRIQUE QHSE
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CSA/GTP - Mise en place de la version 8
Règlement de certification et d’audit
Ce qui change pour les entreprises certifiées (sans reprendre tout ce qui concerne les organismes certificateurs).
Méthodologie qui nous intéresse plus directement …
Le certificat est délivré pour une période de trois ans. Les audits doivent être réalisés par des organismes certificateurs référencés et des auditeurs qualifiés, nous en avons parlé dans les Échos précédents.
Il existe différents types d’audits :
· Audit initial de certification : premier audit réalisé chez le négociant selon le référentiel d’audit CSA-GTP.
· Audits de suivi : audit réalisé chaque année pendant les deux années qui suivent un audit de certification.
· Audit de renouvellement : audit réalisé pour le renouvellement de la certification du négociant.
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On peut changer l’organisme certificateur (OC)
En cas de changement d’OC au cours d’un cycle triennal ou entre 2 cycles successifs, l’ancien OC doit transmettre l’ensemble de son dossier d’audit (tous les documents y compris le rapport d’audit, les éléments relatifs aux écarts non soldés, etc.) au futur OC choisi par l’opérateur dans la liste des organismes certificateurs habilités pour réaliser des audits CSA-GTP et disponible sur le site Incograin.
La durée d’audit est désormais parfaitement encadrée
L’audit comprend une étude du système d’organisation et un audit sur des sites de stockage. La durée d’audit inclut le temps de préparation de l’audit et la rédaction du rapport. La durée d’audit du système d’organisation est fonction de la situation de l’opérateur :
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Dans le cas d’audits CSA-GTP réalisés de manière concomitante pour deux entreprises (entités juridiques) différentes mais ayant :
· La même direction
· Le même responsable qualité
· Le même système qualité
la durée d’audit du système d’organisation peut être ramenée à 0,75 j/entité juridique au lieu de 1j/entité juridique (règle par défaut).
La durée d’audit d’un site dépend de sa taille et de sa complexité :
· Sites principaux : 0,5 jour par site
· Sites secondaires : 0,25 jour par site
· Sites tertiaires : 0,25 jour par site
C’est le négociant qui peut faire la distinction entre sites principaux, secondaires et tertiaires et validée par l’organisme certificateur lors de l’audit.
Le négociant ne peut pas définir dans son périmètre de certification que des sites secondaires et tertiaires. Un site tertiaire ne doit pas disposer d’installations de travail du grain (ex. installations de nettoyage, de séchage, de calibrage, etc.).
Un site ne disposant pas d’installations de travail du grain peut tout de même être classé par l’opérateur en primaire ou secondaire sur base d’autres critères (ex. tonnage, etc.).
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Pour le nombre de sites à auditer, retenons du cadre applicable à partir du 1er janvier 2019.
Une fois que les sites à porter sur la liste annexée au certificat ont été définis (= x représentant tous les sites de l’opérateur), on peut alors calculer le nombre de sites à auditer.
Dans le cas d’un audit initial de certification :
· 0,8√𝑥 arrondi à l’entier supérieur.
Dans le cas d’un audit de suivi :
· 0,5√𝑥 arrondi à l’entier supérieur.
Dans le cas d’un audit de renouvellement :
· 0,6√𝑥 arrondi à l’entier supérieur.
En cas d’achat / de fusion d’entreprises et notamment d’ajout de sites au périmètre de certification (cf. paragraphe 12 du présent règlement d’audit et de certification), le nombre de sites à auditer parmi ces nouveaux sites suit les règles précédemment établies pour l’audit de certification.
ON CONTINUE EN 2019 ?
Et nous vous invitons à participer à la réunion QUALITE le 31 janvier 2019 après midi aux Ruralies. Céline Ezcutari, Directrice du Pôle Métiers FNA, participera à nos travaux
Pour toute information, contactez Patricia RANOUIL : p.ranouil@gsnaca.fr
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CSA/GTP - Mise en place de la version 8
Règlement de certification et d’audit
Ce qui change pour les entreprises certifiées (sans reprendre tout ce qui concerne les organismes certificateurs).
Nous disions donc (Echo 159) que la liste des organismes certificateurs habilités est publiée sur le site Incograin (https://www.incograin.com/) et mise à jour par le Syndicat de Paris.
De plus, annuellement, les propriétaires de la CSA-GTP (COOPS/NEGOCES/SYNACOMEX) organisent une réunion d’harmonisation avec les organismes certificateurs.
Ces réunions ont pour objectif d’échanger pour faire le bilan de l’année écoulée en termes d’audits (nombre, non-conformités rencontrées…), de répondre sur des positions techniques ou autres questions que peuvent se poser les OC. La dernière a eu lieu le 28 novembre et donnera lieu à une Foire aux Questions sur lesquelles nous reviendrons prochainement.
Les auditeurs, quant à eux, doivent justifier :
· d'une connaissance des filières céréalières
· de la participation à au moins 3 jours d’audit chez des Organismes Stockeurs, deux organismes stockeurs différents minimum. Ces audits doivent être des audits sur site et non des audits documentaires,
· d'une formation dans le domaine du management de la qualité et de l’HACCP OU d'un minimum de 2 années d'expérience dans une fonction liée à ces domaines,
· d’une formation à l’audit,
· d'une formation spécifique à l'audit du référentiel d’audit CSA-GTP pour la collecte, le stockage, la mercialisation et le transport de céréales, d’oléagineux et de protéagineux, et de l’obtention d’une note supérieure ou égale à 12/20, · S'engager à une obligation de confidentialité et d'impartialité (reprenant a minima les éléments de l’annexe 2).
Le maintien de la qualification se fait aux conditions suivantes :
· Justification de la réalisation d’au moins 2 audits par année civile,
· Participation aux éventuelles sessions de formation décidées par le comité de pilotage de la certification.
L’auditeur ne peut pas réaliser plus de deux cycles successifs (6 années) chez un même opérateur.
La qualification et son maintien sont décidés par les propriétaires de la certification CSA-GTP.
On vous parle des conditions d’examens : non, ce n’est pas le sujet ici !
Nous parlerons la prochaine fois de la méthodologie qui nous intéresse plus directement …
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CSA/GTP - Mise en place de la version 8
Règlement de certification et d’audit
Ce qui change pour les entreprises certifiées (sans reprendre tout ce qui concerne les organismes certificateurs)
Point capital
Pour les audits réalisés à partir du 1er juillet 2018 et jusqu’au 31 décembre 2018
Le périmètre de certification doit couvrir a minima tous les sites d’expédition et potentiellement expéditeurs de l’opérateur.
Pour les audits réalisés à compter du 1er janvier 2019 Le périmètre de certification doit couvrir tous les sites de l’opérateur
COMITE TECHNIQUE DE LA CERTIFICATION
Un comité technique de la certification est instauré, il a pour missions :
COMITE DE PILOTAGE DE LA CERTIFICATION
Un comité de pilotage de la certification est institué, il a pour missions :
LISTE DES ORGANISMES CERTIFICATEURS
La liste des organismes certificateurs habilités est publiée sur le site Incograin (https://www.incograin.com/) et mise à jour par le Syndicat de Paris.
Les organismes certificateurs doivent fournir :
Les propriétaires de la certification CSA-GTP se réservent le droit de se rendre au siège social des organismes de certification pour vérifier si un organisme de certification satisfait aux exigences du règlement d’audit et de certification.
Les propriétaires ont également le droit d’accompagner chaque auditeur, en audit, afin de vérifier que le référentiel est correctement appliqué.
L’organisme de certification doit communiquer aux propriétaires de la certification CSA-GTP, au minimum 3 mois à l’avance :
Lorsqu’un OC souhaite arrêter son activité de certification pour la CSA-GTP, il est tenu d’en informer les propriétaires de la certification CSA-GTP au minimum 3 mois à l’avance par courrier recommandé avec accusé de réception adressé au Syndicat de Paris.
Il doit également en informer les négociants avec qui il est sous contrat dans le cadre de la certification CSA-GTP. Le négociant choisira un nouvel OC dans la liste des organismes certificateurs habilités pour réaliser des audits CSA-GTP, disponible sur le site Incograin.
L’OC doit prévoir le transfert des dossiers d’opérateurs en cours de certification vers l’organisme de certification habilité et choisi par le négociant, au minimum 3 mois avant la prochaine échéance d’audit pour chaque opérateur concerné.
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CSA/GTP - Mise en place de la version 8
Règlement de certification et d’audit
Du cadre a été mis autour des Organismes certificateurs….
Voici ce qui change pour les entreprises certifiées (sans reprendre tout ce qui concerne les organismes certificateurs)
1 - Un rappel : le référentiel de certification s’appuie sur le GUIDE DES BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE, le STOCKAGE, la COMMERCIALISATION et le TRANSPORT DES CEREALES – OLEAGINEUX et PROTEAGINEUX
Autant dire que ce guide doit être le livre de chevet de vos responsables qualité Si vous ne le trouvez pas, contactez nous : p.ranouil@gsnaca.fr 2 - Les entreprises certifiées doivent s’acquitter de leur cotisation auprès du Syndicat de Paris. Cette cotisation est fixée par les propriétaires du référentiel (FNA, COOP DE FRANCE, SYNACOMEX) et le Syndicat de Paris gère les certificats.
3 - Les entreprises auditées ne « choisissent » pas les activités certifiées : dès lors qu’une entreprise exerce une des activités de COLLECTE, le STOCKAGE, la COMMERCIALISATION et le TRANSPORT DES CEREALES – OLEAGINEUX et PROTEAGINEUX, cette activité doit être certifiée : on ne fait pas l’impasse !
Par contre, l’activité « Directe Ferme » reste une annexe : si l’entreprise ne souhaite pas couvrir les expéditions direct ferme par la certification : libre à elle, néanmoins les produits ne seront donc pas commercialisables en tant que produits sous certification CSA/GTP. Rappel de taille : le CSA/GTP n’est pas un « label » mais un engagement de respect des bonnes pratiques pour assurer la maitrise des risques sanitaires.
On continue le 19 novembre ?
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CSA/GTP - Mise en place de la version 8
Cette quinzaine, nous abordons le tout nouveau chapitre 2018
EXPEDITIONS DIRECTES « FERME »
Voir « kit » - ECHO DU NACA N° 149 du 11 juin 2018
Reprécisons : Il s’agit des expéditions depuis les installations d’un agriculteur vers les sites de vos acheteurs.
1ère étape : lister les agriculteurs concernés (par campagne) – vous pouvez en ajouter si nécessaire ou en enlever s’il n’y a pas de contrat départ de cette exploitation agricole.
2è étape : AVANT TOUT DEPART DIRECT DE CETTE EXPLOITATION
Ces documents sont valables 3 ans (max.)
Les volumes ainsi commercialisés doivent être intégrés dans le calcul du nombre d’analyses (voir plan de surveillance ECHO DU NACA N° 148 du 28 mai 2018).
3è étape : la confiance n’excluant pas le contrôle, un salarié de l’entreprise (formé aux techniques d’audit interne) a se charger de vérifier que les bonnes pratiques auxquelles l’agriculteur s’est engagé sont bien mises en œuvre. Le référentiel n’exige pas de document ou « grille » spécifique ; néanmoins la FNA propose une checklist si besoin, ainsi qu’un courrier d’accompagnement pour expliquer aux agriculteurs la démarche. Nous sommes à votre disposition pour vous aider sur ces deux derniers points.
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Combien d'agriculteurs à auditer ?
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L’auditeur externe vérifiera, quant à lui, au maximum 15 dossiers (on y reviendra plus tard dans le cadre des conditions d’audit externe et de certification).
Comment les choisir ?
Une petite analyse de risques !
· nouvel expéditeur direct ferme
· sur les résultats « états des lieux » : critères à retenir
- type de stockage,
- capacité de stockage,
- type de grain,
- équipements (ventilation,…)
· sur la base des écarts des vérifications précédentes
C’est évident, mais on le dit quand même :
· on ne peut pas toujours les mêmes d’une année sur l’autre,
· on discute d’un plan d’actions avec l’agriculteur s’il y a des écarts.
Une petite dérogation : Les agriculteurs déjà vérifiés par ailleurs selon la norme V30-001 sont dispensés d’audit interne agriculteur mais pas de l’engagement et de l’état des lieux
Nous avons fini le décorticage du référentiel CSA-GTP
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version 8 – décembre 2017 auditable depuis le 1er juillet 2018.
Nous nous attaquerons aux conditions d’audit et de certification la quinzaine prochaine !
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CSA/GTP - Mise en place de la version 8
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Et enfin, dans ce référentiel de certification, la partie transport et son chapitre 7.
Un rappel capital : la petite phrase que les auditeurs oublient parfois : ces règles s’appliquent aux expéditions et transports pour commercialisation et transferts inter-sites de stockage.
A ne pas confondre : les échantillons sont conservés trois mois pour les expéditions commerciales (cette exigence ne concerne pas les transferts inter-sites).
Les règles générales n’ont pas changé : la principale est de vérifier que la personne responsable du chargement dans vos silos a bien conscience d’être responsable de la qualité sanitaire du grain qui va être confié à un transporteur externe ou interne.
Par conséquent, la personne au chargement doit être informée des points à vérifier :
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De ce qui précède, la procédure de chargement doit être explicite pour enregistrer les non conformités et les actions correctives que le chargeur va exiger du transporteur.
Notre référence c’est l’annexe transport : la dernière version connue doit être présente sur tous les sites de chargement.
Attention ! elle change très souvent car elle doit prendre en compte les évolutions régulières de QUALIMAT transport pour garantir la reconnaissance de notre référentiel aux yeux des clients fabricants.
Un point 11 de ce chapitre précise que tout contrat de grains exigeant une certification CSA/GTP doit être exécuté par des transports certifiés Qualimat Transports® ou équivalent : tout est dit !
Nous détaillerons le transport par route et les actions à faire au poste de chargement lors de la prochaine édition.
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CSA/GTP - Mise en place de la version 8
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Reprenons notre « décorticage » de la nouvelle version
Nous abordons cette quinzaine l’aspect commercial en commençant par l’achat des matières premières.
S’il s’agit de l’achat auprès des agriculteurs, pas de changement hormis la forte recommandation de contractualiser en précisant les exigences sanitaires. L’évolution essentielle porte sur l’achat auprès de non agriculteurs.
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Les vendeurs doivent être certifiés CSA/GTP ou équivalent. Une tolérance de 18 mois est accordée afin que le vendeur obtienne cette certification à partir du moment où le contrat est conclu.
Dans ce délai d’attente, le vendeur doit montrer preuves d’échantillonnage et d’analyses fondés sur une analyse de risques type HACCP (rappelons que l’étude des risques sanitaires type HACCP est obligatoire en application du décret européen appelé PAQUET HYGIENE).
Il reste toujours la possibilité d’acheter des produits qui ne seront pas revendus sous couvert de la certification CSA/GTP ….
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En réception : les agents de silo doivent être formés pour valider la conformité des produits (flair, insectes, humidité). Ils doivent également être conscients que dès lors qu’ils ont « agréé » la marchandise et fait vider la remorque dans la fosse, le retour en arrière est difficile. Ils deviennent alors responsables de la sécurité sanitaire du produit qu’ils vont stocker.
Une exigence : conserver un échantillon par contenant en EXPEDITION pour une durée minimale de 3 mois, voire plus selon les cahiers des charges de vos acheteurs.
Les documents commerciaux pour nos produits sont essentiellement les bons de réception et les bons de livraison : pas de changement dans la nouvelle version.
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CSA/GTP - Mise en place de la version 8
Reprenons le « décorticage » de la nouvelle version
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LES CONDITIONS DE STOCKAGE
Rappel de quelques prérequis :
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Point important : toutes les exigences qui suivent s’appliquent en cas de stockage dans vos silos ou vos produits chez un prestataire de stockage (agriculteur ou non) : la reprise de ces exigences dans un cahier des charges s’impose !
PRE STOCKAGE
Il n’est pas interdit de stocker le grain sur une zone dite temporaire, précaire ou mixte Mais il faut définir les conditions de ce type de stockage et surtout en définir la durée maximale qu’en bon professionnel vous vous autorisez. Le bon sens doit donner confiance. L’évolution est qu’il faut formaliser ces conditions et donc … les écrire !
LE TRAVAIL DU GRAIN
Les conditions de séchage, de nettoyage des grains, de ventilation, de transilage, de surveillance du grain (via le suivi des températures) sont définies de la même façon que le pré stockage : c’est ce que nous appelons le travail du grain. Certains de ces étapes nécessitent en plus un enregistrement :
la surveillance du grain : suivi des températures tout au long de l’année même en dehors des périodes de ventilation : ce dernier point est le seul relevant de la responsabilité directe du personnel de silo qui peut donner lieu à un écart CRITIQUE.
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Suite le 10 Septembre.......
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CSA/GTP - Mise en place de la version 8
Reprenons le « décorticage » de la nouvelle version
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Pas de grandes révolutions sur les chapitres suivants concernant la gestion séparée des marchandises spécifiques, pas plus pour l’aspect Environnement extérieur et gestion de l’eau utilisée.
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Quelques rappels : pas d’animaux domestiques, pas de volatiles, pas de rongeurs, pas d’insectes ….
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Le tout sous contrôle de personnel formé ….
Le tout avec un maximum de bon sens.
Quittons les généralités et les bonnes pratiques et attaquons le concret.
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CHAPITRE 4 : COLLECTE AUPRES DES AGRICULTEURS
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Que la collecte vienne jusqu’à vos silos ou qu’elle parte directement chez vos acheteurs, les points suivants s’appliquent. Nous développerons ultérieurement le cas particulier des « direct-ferme »
1) Il faudra donner preuve qu’un rappel a été fait (quel que soit le support) aux agriculteurs sur propreté des bennes et remorques et l’absolue nécessité de savoir si un traitement a été fait sur le grain préalablement à la livraison. Cela ne signifie pas que le grain est refusé mais il convient d’éviter les surtraitements, c’est pourquoi cette information doit s’accompagner de quel produit, à quelle dose et quand ?
2) Les contrôles à réception supposent l’enregistrement de l’apporteur et du produit, du traitement éventuel (cf ci-dessus),
3) Prise d’un échantillon en plusieurs points, avec un matériel dédié même s’il n’y a pas de sonde pneumatique. Cet échantillon est analysé (au minimum humidité) et les résultats sont enregistrés ! Pourquoi ? Parce que le référentiel n’exige pas un échantillon par remorque, considérant qu’à partir du moment où le chef de silo a fait l’agréage du produit en entrée et qu’il a accepté que ce produit soit mutualisé dans une cellule : ce chef de silo a pris ses responsabilités. Donc ce qui est utile, c’est de conserver un échantillon moyen et représentatif de la cellule à fins d’analyses éventuelles physiques, commerciales ou sanitaires.
4) Enfin, toute preuve que la collecte est organisée au silo est la bienvenue : réunion de précampagne, plan d’orientation des marchandises selon les qualités …..
On continuera le… 28 aout ! ….avec les conditions de stockage applicables dans les silos des négociants et des prestataires !
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CSA/GTP - Mise en place de la version 8
Nous reprenons notre « décorticage » de la nouvelle version
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Concernant les bonnes pratiques générales, il n’y a pas de grande révolution : les règles d’hygiène sont les mêmes (sanitaires propres, vestiaires ou placards, éviter les corps étrangers dans le grain, distributions eau induction et non potable bien séparées)
Un rappel cependant : plan de stockage disponible sur chaque site avec un repérage des cellules et on peut y ajouter le repérage du matériel lié à l’activité : boisseaux, élévateur, nettoyeur-séparateur, fosse, séchoir, …)
Les salariés doivent connaitre les instructions liées au référentiel et ceci sur le lieu de travail (c’est plus pratique …). Usez et abusez des panneaux d’interdiction de fumer
Passons aux nettoyages :
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Il faut définir un plan de nettoyage et cela concerne essentiellement les nettoyages planifiés type je nettoie les cellules par point 0.
Nettoyer la fosse quand elle est sale ne relève pas de la planification mais du bon sens.
Néanmoins, quand on a dit qu’on le faisait tous les 15 jours par exemple, il faut le faire bien sûr et l’écrire, … tous les 15 jours dans cet exemple !
Et si nettoyage suppose désinsectisation des parois : raison de plus pour l’écrire car, dès lors qu’on utilise un produits phytosanitaire, il faut noter produit/dose/équipement traité
AUTRE POINT A DEVELOPPER :
Les interventions d’entretien, de maintenance ou tous autres travaux.
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Bien sûr quand ces entretiens ou maintenances sont réalisées en interne, on fait comme pour les nettoyages, on les note. Quand c’est fait par des entreprises externes, il est de bon ton de préciser sur vos documents ou ceux de vos prestataires que le respect de la particularité de votre stockage est produits alimentaires et que les règles de sécurité sanitaire s’imposent à tous (si besoin de modèle, n’hésitez pas à nous contacter p.ranouil@gsnaca.fr)
Enfin, toute action suivie d’un enregistrement pour prouver que le bon état des stockages, du matériel et des abords est une préoccupation du responsable de silo tout au long de l’année.
On continuera le 23 juillet ….
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CSA/GTP - Mise en place de la version 8
Nous reprenons notre « décorticage » de la nouvelle version
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La Métrologie :
Sans surprise, le négociant doit toujours lister les appareils de mesure nécessaires pour garantir la conformité du produit (du pont bascule, l’humidimêtre, la balance, ….). Ces appareils de mesure doivent être vérifiés, ajustés, ou étalonnés à des fréquences spécifiées conformément à des normes/méthodes définies et reconnues. Les résultats de ces vérifications, ajustement, étalonnages doivent être documentés. Si nécessaire des actions correctives doivent être mises en oeuvre.
Et une nouveauté pour ceux qui ne le faisait pas jusqu’à présent : la vérification des appareils de désinsectisation.
Définitions précisées des Fournisseurs, clients et prestataires de service
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Les fournisseurs (apporteurs de matière première = pour nous les clients agriculteurs)
Le négociant doit définir ses conditions de réception (quels taux d’humidité selon les types de céréales le négociant accepte, par exemple) et ses consignes et recommandations à l’égard de la sécurité sanitaire et les mettre à disposition de ses fournisseurs agriculteurs (courrier d’avant campagne, site internet, affichages, réunions de clients, …)
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Les Clients = au sens du référentiel, ce sont les acheteurs vers lesquels les négociants vont livrer
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Les prestataires de service en lien direct avec le travail du grain peuvent être nombreux :
- Dératiseurs, désinsectiseurs,
- Transporteurs,
- Silos collectifs
Enfin, terminons cette quinzaine par un point déjà existant : le plan d’amélioration qui, s’il fait défaut, peut générer un écart critique (donc remettant en cause la certification).
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Le négociant doit mettre en œuvre un plan d’amélioration qui peut s’appuyer notamment sur l’analyse des non-conformités, des dysfonctionnements et des évolutions règlementaires.
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On continue dans quinze jours ?
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CSA/GTP - Mise en place de la version 8
Depuis l’édition N° 145 de l’ECHO DU NACA, nous vous proposons de revenir sur les points essentiels de la version auditable à partir du 1er juillet 2018.
POINT PARTICULIER CETTE QUINZAINE POUR CEUX QUI VEULENT ETRE PRETS AVANT LE DEBUT DE LA MOISSON :
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KIT EXPEDITION DIRECT FERME (FNA)
La commission Qualité Filières de la FNA a travaillé sur un « kit » documentaire pour les agriculteurs stockeurs que vous solliciterez pour vos contrats « départ ferme » sous certification CSA/GTP.
Ces documents sont destinés aux adhérents FNA et téléchargeables sur le site FNA.
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Modèle de courrier d’accompagnement.
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Etat des lieux des installations de stockage de grains des agriculteurs-stockeurs.
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Fiche d’enregistrement des opérations de désinsectisation.
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Checklist pour la vérification par le collecteur de la mise en œuvre par les agriculteurs-stockeurs.
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Depuis l’édition N° 145 de l’ECHO DU NACA, nous vous proposons de revenir sur les points essentiels de la version auditable à partir du 1er juillet 2018.
- Etude HACCP (parce qu’elle existe …) revue annuellement (Voir ECHO 145)
- Veille réglementaire (on est là pour ça : FNA/NACA)
- Plan de surveillance des contaminants : c’est là que cela se corse, dans la mesure où maintenant le nombre d’analyses est défini.
- Il est issu de l’analyse de risques (HACCP voir plus haut, en fonction des facteurs de gravité et de fréquence, mais n’oubliez pas de vous inspirer du Guide des Bonnes Pratiques)
- Il définit des couples : produit/contaminant
- Pour chaque contaminant, le nombre d’analyses est déterminé par le calcul suivant :
- Réajuster l’analyse de risques en cas d’incident et prendre les mesures correctives qui s’imposent,
- Garder les résultats (c’est mieux en le disant) et savoir les interpréter (pour cela, il faut se référer au mémento de campagne FNA qui nous donne les taux LMR à jour)
- Isolement si ils sont encore dans l’entreprise,
- Rappel si c’est possible,
- Gestion de crise dans le cas contraire

Ce test est fait exprès pour ceux qui n’ont JAMAIS de réclamation client …. Dans ce cas, on fait comme si … un client fait une réclamation sur une livraison et vous retracez le parcours à l’envers du grain et vérifiez les actions sur le grain ou la cellule.
ON CONTINUE DANS 15 JOURS ?



SUITE AU PROCHAIN NUMERO


En cas d’identification d’un écart critique, l’audit doit néanmoins être mené à son terme.
N’oubliez pas de « dynamiser » votre plan d’amélioration en indiquant qui/quand/comment et les dates de mises en œuvre et de clôture des actions.
Dernière date avant la mise en application de la nouvelle version du CSA/GTP (01/07/2018) et avant le début de la prochaine campagne.
Depuis juillet 2016, les avis de la Direction Générale du Travail et de la Direction Générale de l'Alimentation ont fait évoluer la protection vestimentaire lors de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques.
Cette protection passe désormais par l’utilisation d’EPI vestimentaires spécifiquement dédiés à ces produits.
Ces équipements sont certifiés selon l’avis de la DGT.
Une nouvelle norme dédiée aux EPI vestimentaires lors de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques a été signée au niveau international .Il s’agit de la norme ISO 27065. Celle-ci reprend les modalités de l’avis de la DGT ayant permis la certification des premiers "EPI phyto".
Cette norme est parue fin 2017 et les EPI répondant à cette norme comportent le pictogramme suivant :
Les EPI vestimentaires de protection vis à vis des produits phytopharmaceutiques, répondant aux exigences de la directive 89/686/CEE tel que décrit dans l’avis de la DGT du 09 juillet 2016, peuvent remplacer dès maintenant les combinaisons de travail 230 g/m2 avec traitement déperlant lors de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques comme le stipule également l'article 15 de l'arrêté du 04 mai 2017.
Elles garantissent, dans les conditions d’utilisation normales, une meilleure protection des agriculteurs.
NACA a présenté ce type d’équipements lors du COLLOQUE "PRODUITS PHYTOSANITAIRES ET SANTE DES AGRICULTEURS ET SALARIES AGRICOLES" du 1er FEVRIER 2018 organisé par la Chambre Régionale d’Agriculture du Centre Val de Loire, sous l’égide ECOPHYTO, à NOUAN LE FUZELIER (41).
Depuis juillet 2016, les avis de la Direction Générale du Travail et de la Direction Générale de l'Alimentation ont fait évoluer la protection vestimentaire lors de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques.
Cette protection passe désormais par l’utilisation d’EPI vestimentaires spécifiquement dédiés à ces produits.
Ces équipements sont certifiés selon l’avis de la DGT.
Une nouvelle norme dédiée aux EPI vestimentaires lors de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques a été signée au niveau international .Il s’agit de la norme ISO 27065. Celle-ci reprend les modalités de l’avis de la DGT ayant permis la certification des premiers "EPI phyto".
Cette norme est parue fin 2017 et les EPI répondant à cette norme comportent le pictogramme suivant :
Les EPI vestimentaires de protection vis à vis des produits phytopharmaceutiques, répondant aux exigences de la directive 89/686/CEE tel que décrit dans l’avis de la DGT du 09 juillet 2016, peuvent remplacer dès maintenant les combinaisons de travail 230 g/m2 avec traitement déperlant lors de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques comme le stipule également l'article 15 de l'arrêté du 04 mai 2017.
Elles garantissent, dans les conditions d’utilisation normales, une meilleure protection des agriculteurs.
NACA a présenté ce type d’équipements lors du COLLOQUE "PRODUITS PHYTOSANITAIRES ET SANTE DES AGRICULTEURS ET SALARIES AGRICOLES" du 1er FEVRIER 2018 organisé par la Chambre Régionale d’Agriculture du Centre Val de Loire, sous l’égide ECOPHYTO, à NOUAN LE FUZELIER (41).
Santé et sécurité au travail :
PLAN NATIONAL DE SANTÉ AU TRAVAIL
En Poitou-Charentes, Centre et Limousin, les DIRECCTE ont mis en place le Plan National de Santé au Travail.
Parmi les principales actions, sont visées par les inspecteurs :
1° les travaux en hauteur (prévention des risques de chute)
Les chutes de hauteur constituent une cause importante d’accidents graves, voire mortels. Une grande part est d’ailleurs souvent liée au retrait d’amiante (toiture en plaques fibrociment).
2° l’amiante
L’amiante reste une priorité constante de l’inspection du travail en matière de Contrôle.
3° la réduction de l’exposition aux risques chimiques et Cancérogènes, Mutagènes Reprotoxiques (CMR) avec la mise en place d’un Groupe de travail
4° la Sécurité dans les silos
5° Un renforcement de la lutte contre les prestations de service international irrégulières (emploi de main d’œuvre étrangère notamment pour les transports, récoltes agricoles et prestations de service intra-groupe).

Les harnais doivent être régulièrement dépoussiérés et passés au jet afin que les poussières ne soient pas incrustées dans le textile. Ils peuvent être nettoyés avec de l’eau et du savon de Marseille (pas de produit plus agressif) en utilisant une brosse.
- de respecter les conditions d’utilisation, de stockage et d’entretien comme évoqué dans le livret d’accueil lors de l’embauche ou signature des fiches de postes,
- de signaler les équipements défectueux ou périmés,
- de porter les équipements de protection individuelle mis à leur disposition GRATUITEMENT pour se protéger sous la responsabilité du chef d’entreprise.
LES EPI
Les équipements de protection individuelle (EPI) sont destinés à protéger le travailleur contre un ou plusieurs risques. Leur utilisation ne doit être envisagée qu'en complément des autres mesures d'élimination ou de réduction des risques. Donc, avant d’envisager la protection individuelle, il faut rappeler que les équipements et aménagements collectifs doivent adaptés et permettre de limiter les risques.
Dans tous les cas, les salariés doivent avoir des chaussures ou bottes de sécurité antidérapantes, des vêtements de travail adéquats et des gants en cuir pour les manipulations de charges lourdes ou sacs d’engrais.
Cas particuliers :
LE MAGASINIER qui travaille dans un local phytos doit avoir à disposition :
• masque à cartouche filtrante (type A2P3)
• gants contre le risque chimique (type EN 374)
• combinaison à usage unique contre le risque chimique dans le cas de manipulation des PPNU (type III catégorie 4 à 6)
• lunettes de protection (type EN 166)
L’AGENT DE SILO doit avoir à disposition :
• harnais de sécurité avec système stop chute et casque avec jugulaire pour les travaux en hauteur
• masque anti-poussière pour les nettoyages,
• masque à cartouche filtrante, gants contre le risque chimique et combinaison à usage unique contre le risque chimique pour la désinsectisation des locaux.
• gants contre le risque de brûlure, masque à souder, guêtres, lunettes de protection s’il est autorisé à souder, permis de feu obligatoire
LE PERSONNEL DE MAINTENANCE doit avoir à disposition :
• gants contre le risque chimique (cas d’utilisation de peinture, solvant, …)
• lunettes de protection,
• gants contre le risque de coupure (cas d’utilisation d'une meuleuse ou d'une disqueuse, débroussailleuse,…)
• harnais de sécurité avec système stop chute + casque avec jugulaire (travail en hauteur)
• masque anti-poussière (nettoyage)
• visière de protection grillagée (débroussailleuse)
Les ponts bascules doivent disposer d’un répétiteur de poids
